Nous avons reconstitués cet engagement avec RaDeg qui a élaboré ce texte
Le 13 mai 1940, le 19e corps blindé du général Guderian, après avoir traversé la Belgique et le Luxembourg,
attaque les Français et franchit la Meuse dans la région de Sedan. Le 14 mai, tandis que la 10e Panzerdivision,
passant à l'est de Sedan, tente une action vers le sud, Guderian infléchit vers l'ouest l'axe d'attaque des 1e et 2e
Panzerdivisions, ouvre une brèche de 8 kilomètres entre les 2e et 9e armée françaises, entre Poix-Terron et
Baâlons, et s'apprête à foncer en direction de Rethel.
Le 15 mai vers 9 heures, 2 bataillons du régiment de fusiliers de la 1e Panzerdivision venant de Singly sont
accueillis par des tirs nourrits. Les Spahis sont alors attaqués par des avions de chasse, par des blindés légers
puis lourds. Les attaques ayant été stoppées, les allemands contournent les positions et s'en emparent petit à petit.
La bataille fait rage, les pertes sont nombreuses de part et d'autre. Les Spahis marocains et algériens réussissent à
repousser les nombreux assauts de cette unité blindée détruisant 16 panzers. N'ayant plus de munitions et
totalement encerclés, sommés de se rendre, les spahis répondent avec leurs fusils et leurs grenades. Un escadron
de spahis se lance dans une charge à cheval suicidaire, contre les blindés allemands qui font un carnage.
Le soir, après 10 heures de combats, totalement encerclés, épuisés et à court de munitions dans le village en
flammes, n'ayant pas été rejoints par les renforts attendus, les survivants se résignent à cesser le combat. Certains
réussiront à décrocher, en ordre dispersé et, dans des conditions très difficiles, ils réussiront à regagner les lignes
françaises et poursuivront la lutte ; d'autres sont faits prisonniers et reçoivent sur le terrain les honneurs militaires
de leurs vainqueurs.